La gestion de déchets pro face au recrutement

Après un recrutement très réussi, Camille nous a proposé de poser quelques questions à Yann Lelièvre dirigeant de gestiondechetpro.com et client de l'agence Work&You Clermont-Ferrand.
Depuis plus de 10 ans, la société GESTION DÉCHET PRO se développe et propose ses services dans le Puy-de-Dôme, l’Allier, le Cantal, la Haute-Loire, la Corrèze, la Haute-Vienne… 
Il nous en dit plus sur son métier et sur l’aspect recrutement.

Monsieur Lelièvre, en quoi consiste votre métier ?

Gestion Déchet Pro, c'est une société qui existe depuis 11 ans et qui est spécialisée, comme son nom l’indique, dans la gestion des déchets des professionnels.
La gestion des déchets, qu'est-ce que c'est ? C'est d'abord l'identification et la classification, suivant une nomenclature européenne. C'est l'organisation du tri. C'est ensuite une prise en charge et une évacuation réglementaire. Et enfin, on choisit les filières et on assure toute la traçabilité prévue par le Code de l'environnement.

En ce qui me concerne, j'assure au quotidien la coordination de l'équipe, la prospection et la rédaction des devis. D'une façon plus générale, il s’agit du pilotage multiservice de notre structure.

Quelle a été votre cursus avant cela ?

J'ai obtenu un diplôme universitaire DUT Mesures Physiques et une maîtrise de sciences physiques. Puis sur le terrain, j'ai acquis une longue expérience de vente, de commercial et de marketing.

Comment êtes-vous passé de cette expérience de marketeur à la gestion de déchets ?

En fait, je suis passé à l'entrepreneuriat. Ça a été un jour une volonté de vraiment m’investir dans le développement durable en faisant de la gestion de déchets. Définitivement, ce n'est pas un terme usurpé pour nous. On a les deux pieds et les deux mains dedans. On sait exactement ce que veut dire développement et durable.

Comment êtes-vous arrivé à ce choix ? C'est une opportunité, une rencontre ?

D'abord, cela a été une prise de conscience personnelle, avec mon caractère ouvert, prêt à absorber ce que les vents de notre époque portent. Ensuite, ça a été effectivement la découverte d’un réseau de franchisés. J'ai monté mon entreprise et me suis affilié à ce réseau, j'ai appris le métier. Puis, on s'est séparé en très bons termes, mais on est resté un partenaire proche de ce réseau.

On a par contre un cœur de métier qui est devenu plus technique. On se dit volontiers spécialistes du mouton à cinq pattes. En effet, dans les déchets dangereux et dans le monde industriel, le déchet à cinq pattes a effectivement bien cinq pattes. Ça, c'est clair.

Qu'aimez-vous le plus dans ce métier tous les jours ?

Réellement, ce que j'aime le plus, c'est de pouvoir travailler avec tout le tissu économique local. On travaille du cabinet de dentiste jusqu'à la grande entreprise, en passant par les labos, l'industrie. On travaille même aussi avec des cabinets comptables, des notaires, des assureurs, car en fait, tout le monde a des déchets.

Beaucoup sont considérés comme dangereux par le code de l'environnement et d'autres sont considérés comme sensibles par le producteur. À partir de là, on ne va pas placer une benne dans laquelle il va tout jeter. Il va falloir mettre en œuvre une suite de contenants spécialisés et adaptés à tous points de vue.
On prend une place qui n'est pas prise par nos grands confrères - et je parle bien de confrères - les grands acteurs nationaux du Déchet, avec lesquels on est en complémentaire et quasiment jamais en compétition.

On a la chance d'avoir des acteurs nationaux qui travaillent tous de la même façon. Donc, ils laissent tous des niches et c'est idéal pour nous.

Quels sont les postes pour lesquels vous recrutez en général ?

Nos besoins en général concernent des postes de chauffeur/livreur, de technicien logistique. Après, on est une petite entreprise, donc l'équipe est modeste et très polyvalente. On prévoit de doubler les effectifs avec des chauffeurs, un commercial et potentiellement un poste administratif à vocation commerciale.

Il nous reste aussi à développer l'opérationnel. On a du service à rendre, de l'accompagnement à proposer. Nous proposons toutes les compétences pour aider les entreprises à faire selon leurs besoins. Ou pour qu’elles se mettent en conformité, voire pour communiquer à ce sujet. On apporte encore une fois une offre très complémentaire, très riche de diversité par rapport à nos grands confrères.

Toujours sur le recrutement, quelles sont vos difficultés à ce sujet ?

La première des difficultés, c'est que je ne suis pas un recruteur moi-même. Il faut regarder nos problématiques en face : le marché se tend pour tout le monde. Je pense qu'il y a eu une vraie évolution entre "recruter" aujourd'hui et "recruter" il y a 30 ans.

Donc, on a fait des choix pour que les difficultés potentielles à venir soient moindres. 
On a beaucoup de confrères qui cherchent des gens avec une première expérience. Alors qu’une première expérience dans les déchets dangereux en prospection, il va falloir se lever tôt pour trouver. A moins d’aller recruter des profils chez des confrères. On a préféré enlever toute obligation de connaissance technique, que l’on va supporter en interne via de vrais techniciens déjà expérimentés.

On demande donc aux commerciaux d'être beaucoup plus dans la découverte du client “à 360 degrés”. Dans le maintien d'un contact privilégié pour l'entretien de portefeuille. On évite ainsi toute discordance.
C’est pour cela qu’on souhaite travailler avec des gens qui ont des profils ouverts ou même des profils juniors. Et dans la motivation des participants, à terme, il y a aussi des possibilités d'évolutions. Bientôt le service commercial comprendra trois ou quatre têtes, il pourra y en avoir une qui sera le référent technique. Il y a tellement de cas particuliers que, même si on aura toujours la main sur les dossiers les plus pointus, on pourra déléguer une bonne partie des dossiers. Et ça, c'est une évolution qui est intéressante. De l'entretien de portefeuille à “commercial, référent technique” “technico-commerciale”. C'est une option qu'on met volontiers sur la table, qui permet de challenger et d’éviter l’usure de la prospection.

Qu'attendez-vous, vous, de la part d'un cabinet de recrutement ?

La mission première du cabinet de recrutement, c'est d’avoir l'expertise que je n'ai pas. Et ce que j'ai apprécié chez Work&You, ça a été d'avoir une offre simple.

Je prends un exemple : un jour, j'ai voulu monter un site marchand, dans une précédente vie. Ne connaissant rien en site de vente sur Internet, on s’est dit avec le technicien « C'est tout simple, on va se focaliser sur l'offre à 15 € par mois. Une fois qu'on a l'offre à 15 € par mois, qu'on l'a bien éprouvée, qu'on en connaît toutes les limites, on saura pourquoi on va passer sur une offre à 50, 100 € par mois ». Là, c'est pareil. J'ai apprécié d'avoir une offre de base qui me permette d'avoir des dossiers avec un premier avis et pas plus de travail de votre part. Ce qui est beaucoup plus abordable pour moi, à hauteur de mes finances, et derrière, il s'avère en plus qu'on a trouvé la perle que nous cherchions à recruter. Et là, je remercie fortement Madame Moncel et le réseau Work&You.

Justement pour finir, quelle expérience retenez-vous de notre accompagnement ?

Par rapport à d'autres cabinets, car j'ai vu d'autres cabinets... vous savez vous différencier entre vous. Vous savez quelles sont vos forces, vos faiblesses. Et personnellement, je n'ai pas cette lecture-là. 
Lors d’un premier contact avec une agence de recrutement, je débriefe sur mes besoins et je demande un chiffrage. On me dit « Oui, c'est trois, quatre mois pour trouver quelqu'un de vraiment bien et c'est 6, 8 000 € ». 
Alors là on s'arrête : je suis une TPE de quatre personnes, je ne peux pas me permettre de mettre cela sur la table. Même si je sais que j'ai besoin de cette aide, j’ai d’autres options, certes moins pertinentes, mais cohérentes par rapport à mes ressources. 

De fait, je suis content d’avoir trouvé votre option grâce à Camille. Elle a su s’adapter à notre besoin. Et surtout de remplir sa mission avec grand succès en nous présentant la candidate espérée."

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